dimanche 15 décembre 2024

Les confréries éduquent au service gratuit du prochain

Extrait de l’homélie du Pépé François ce dimanche 15 décembre 2024 à Ajaccio en Corse.

« Il est important de cultiver sa foi en appréciant le rôle de la piété populaire. Pensons à la prière du Rosaire : redécouverte et bien pratiquée, elle nous apprend à garder le cœur centré sur Jésus-Christ avec le regard contemplatif de Marie. Pensons aussi aux confréries qui peuvent nous éduquer au service gratuit du prochain, qu’il soit spirituel ou corporel. Ces associations de fidèles, si riches de leur histoire, participent activement à la liturgie et à la prière de l’Église qu’elles agrémentent de chants et de dévotions populaires. Je recommande à tous les membres des confréries de se rendre toujours proches par leur disponibilité, notamment envers les plus fragiles, en rendant la foi opérante dans la charité. Les confraternités sont une dévotion spéciale, elles doivent se rendre proches de tous, du prochain, pour lui porter assistance. »




mardi 10 décembre 2024

Décès de José GIANNUZZI

 Nous venons d’apprendre le décès de José GIANNUZZI, ancien prieur des pénitents rouges de Nice qui s’est éteint la nuit dernière muni des sacrements de l’Eglise. 

Les pénitents bleus, qu’il honorait de son indéfectible amitié, s’associent au chagrin de tous les siens.

Qu’il repose en paix.

Une messe de requiem sera célébrée en La Chapelle des pénitents rouges (Cours Saleya) ce jeudi 12 décembre à 16h. 

PRIEZ POUR LUI.


mardi 3 décembre 2024

Concert de Noël

 Le samedi 14 décembre à 18h

La Société du Saint Sépulcre ouvre sa chapelle en avant-première pour le concert de Noël de l’association des Fifres et Tambours du Pays Niçois.

Un événement exceptionnel en attendant la rouverture complète de la chapelle après 6 années de travaux.

VENEZ NOMBREUX


Concert de Noel autour des noels niçois, valléens et alpins

                               ___________________

Contact: Fifres et Tambours du Pays Niçois / Tri Alpini   Jean-Paul Faraut  06 86 62 06 45

Jp.faraut@gmail.com

samedi 30 novembre 2024

Messe de retour de la chapelle du St Sépulcre au culte

 

Société du Saint Sépulcre

Vénérable archiconfrérie des Pénitents Bleus de Nice

 Messe de retour au culte

de la chapelle du Saint-Sépulcre

Samedi 18 janvier 2025

 

Célébrée par Mgr Jean-Philippe Nault, évêque de Nice

 

 Autel dépouillé, tabernacle ouvert

On se lève

 ENTREE

Procession d’entrée (croix, lectionnaire, bénitier) – Pénitents avec la croix + prieur avec lectionnaire + Evêque et clergé

Musique 

ACCUEIL

Prieur : Accueil de Mgr l’évêque

Musique 

SALUTATION

 Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit

AMEN

Que la grâce et la paix, dans la sainte Église de Dieu, soient toujours avec vous.

 Et avec votre esprit

 BENEDICTION de L’EAU

Evêque : Frères très chers, nous voici rassemblés dans la joie pour offrir à Dieu cette chapelle qui vient d’être refaite. Supplions-le de nous assister de sa grâce et de bénir cette eau. Elle sera répandue sur nous d'abord en signe de pénitence et en rappel de notre baptême; ensuite, elle sera répandue sur les murs de cette nouvelle église. Au début de cette célébration, prenons conscience que, rassemblés dans l'unité par la foi et la charité, c'est nous qui formons l'Eglise vivante, établie dans le monde comme signe et témoin de l'amour dont Dieu aime tous les hommes.

On prie en silence puis l’évêque reprend : 

Ton amour pour les hommes est si grand

Dieu qui fais accéder toute créature a la lumière de la vie,

que tu veilles sur eux comme un père,

les purifies de leurs fautes avec tendresse et patience

et les ramènes constamment vers leur Chef, le Christ.

 

Tu as voulu dans ta grande miséricorde

que les pécheurs qui seraient plonges dans les eaux du baptême

et ensevelis dans la mort avec le Christ,

en surgissent totalement pardonnés

et deviennent les membres de son corps,

héritiers de son Royaume.

 

Par la grâce de ta bénédiction,

sanctifie cette eau que tu as créée +:

quand elle sera répandue sur nous et sur les murs de cette église,

qu'elle soit le signe de ce bain salutaire qui nous a lavés dans le Christ

pour que nous devenions le temple de ton Esprit.

 

Accorde à ton peuple ici rassemblé,

ainsi qu'à tous nos frères qui viendront en cette église célébrer tes mystères,

de parvenir un jour à la Jérusalem du ciel.

Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

 AMEN

 RITE D’ASPERSION

Chant : Lauda Jerusalem

 Lauda Jerusalem, Dominum ; Lauda Deum tuum, Sion. 

Hosanna, Hosanna, Hosanna Filio David !

Ps 47

02 Il est grand, le Seigneur, hautement loué, + dans la ville de notre Dieu, *

03 sa sainte montagne, altière et belle, joie de toute la terre. La montagne de Sion, c'est le pôle du monde, la cité du grand roi ; *

Lauda Jerusalem, Dominum...

 10 Dieu, nous revivons ton amour au milieu de ton temple. *

11 Ta louange, comme ton nom, couvre l'étendue de la terre. 

Lauda Jerusalem, Dominum...

 12 Ta main droite qui donne la victoire réjouit la montagne de Sion ; * les villes de Juda exultent devant tes jugements.

13 Longez les remparts de Sion, comptez ses tours ; *

Lauda Jerusalem, Dominum...

 14 que vos coeurs s'éprennent de ses murs : contemplez ses palais. Et vous direz aux âges qui viendront 15 « Ce Dieu est notre Dieu, * pour toujours et à jamais, notre guide pour les siècles. »

Lauda Jerusalem, Dominum...

Mgr l’évêque fait le tour de la chapelle et asperge murs et colonnes

Il asperge aussi les fidèles en rite pénitentiel


Que Dieu, le Père des miséricordes,

soit présent dans cette maison de prière,

et, par la grâce de l'Esprit Saint,

qu'il purifie notre cœur,

temple vivant dont il fait sa demeure.

 AMEN 

Gloria 

 Gloire à Dieu, Gloire à Dieu au plus haut des cieux. (Bis)

 Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. Nous te louons nous te bénissons, nous t’adorons, Nous te glorifions, nous te rendons grâce, Pour ton immense gloire, Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le père tout-puissant.

Seigneur, Fils unique, Jésus Christ, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père ; Toi qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous ; Toi qui enlèves les péchés du monde, reçois notre prière ;

Toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous. Car toi seul es saint, toi seul es Seigneur, Toi seul es le Très-Haut : Jésus Christ, avec le Saint-Esprit Dans la gloire de Dieu le Père. Amen

PRIERE D’OUVERTURE

Evêque : Répands, Seigneur, ta bénédiction sur cette église que tu nous as donné la joie de rebâtir. Accorde à tous les fidèles qui s'y rassembleront d'accueillir ta parole, de participer à tes mystères et de saisir ainsi la présence vivante de ton Fils qui a promis d'être au milieu des croyants rassemblés en son nom. Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.

 On s’assoit 

LITURGIE DE LA PAROLE

Première lecture (Is 62, 1-5)

Pour la cause de Sion, je ne me tairai pas, et pour Jérusalem, je n’aurai de cesse que sa justice ne paraisse dans la clarté, et son salut comme une torche qui brûle. Et les nations verront ta justice ; tous les rois verront ta gloire. On te nommera d’un nom nouveau que la bouche du Seigneur dictera. Tu seras une couronne brillante dans la main du Seigneur, un diadème royal entre les doigts de ton Dieu. On ne te dira plus : « Délaissée ! » À ton pays, nul ne dira : « Désolation ! » Toi, tu seras appelée « Ma Préférence », cette terre se nommera « L’Épousée ». Car le Seigneur t’a préférée, et cette terre deviendra « L’Épousée ». Comme un jeune homme épouse une vierge, ton Bâtisseur t’épousera. Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu.

– Parole du Seigneur.  Nous rendons grâce à Dieu.


Refrain : Laudate omnes gentes, laudate Dominum

 Psaume (Ps 95 (96), 1-2a, 2b-3, 7-8a, 9a.10ac)

Chantez au Seigneur un chant nouveau, 

chantez au Seigneur, terre entière, 

chantez au Seigneur et bénissez son nom ! 

De jour en jour, proclamez son salut, 

racontez à tous les peuples sa gloire, 

à toutes les nations ses merveilles ! 

Refrain : Laudate omnes gentes, laudate Dominum

Rendez au Seigneur, familles des peuples, 

rendez au Seigneur, la gloire et la puissance, 

rendez au Seigneur la gloire de son nom. 

Adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté. 

Allez dire aux nations : Le Seigneur est roi ! 

Il gouverne les peuples avec droiture. 

 Refrain : Laudate omnes gentes, laudate Dominum

 

Deuxième lecture (1 Co 12, 4-11)

Frères, les dons de la grâce sont variés, mais c’est le même Esprit. Les services sont variés, mais c’est le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c’est le même Dieu qui agit en tout et en tous. À chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien. À celui-ci est donnée, par l’Esprit, une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; un autre reçoit, dans le même Esprit, un don de foi ; un autre encore, dans l’unique Esprit, des dons de guérison ; à un autre est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter. Mais celui qui agit en tout cela, c’est l’unique et même Esprit : il distribue ses dons, comme il le veut, à chacun en particulier.

– Parole du Seigneur.  Nous rendons grâce à Dieu.

 On se lève

Alléluia

Évangile (Jn 2, 1-11)

En ce temps-là, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples. Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. » Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. » Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres). Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent. Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. » Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. –

 Acclamons la Parole de Dieu. Louange à toi, Seigneur Jésus.

 On s’assoit

 HOMELIE DE MGR L'EVEQUE

 On se lève

CREDO

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,

Créateur du ciel et de la terre.

Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur ;

qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie,

a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié,

est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers ;

le troisième jour est ressuscité des morts,

est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,

d’où il viendra juger les vivants et les morts.

Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints,

à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle.

 AMEN

 

PRIERE UNIVERSELLE

Evêque : Marie a confié au Seigneur ce dont avaient besoin les invités de la noce. Comme elle, humblement, disons au Seigneur les attentes de nos frères.

Refrain :kyrie eleison

Lecteur 1 : Béni sois-tu, Seigneur, pour les jeunes mariés de Cana et leurs familles organisant la fête.

Lecteur 2 : Pour tous ceux grâce à qui les pénitents bleus peuvent offrir cette fête dans leur chapelle restaurée aujourd’hui, et pour tous ceux qui offrent une fête et cherchent à réjouir les leurs ; prions le Seigneur.

Refrain :kyrie eleison

Lecteur 1 : Béni sois-tu, Seigneur, pour Marie, ta mère, qui t'a confié les besoins des invités de Cana.

Lecteur 2 : Pour les confréries de pénitents qui se mettent au service de ton Eglise selon ses besoins, et pour tous les « priants », les prêtres, les moines et moniales qui, chaque jour, font monter vers toi la prière du monde ; prions le Seigneur.

Refrain :kyrie eleison

Lecteur 1 : Béni sois-tu, Seigneur, pour les invités au mariage de Cana.

Lecteur 2 : Pour tous ceux qui viendront célébrer ton Nom dans ce lieu qui retourne aujourd’hui à la louange de ta gloire, et pour tous les baptisés, invités chaque dimanche au festin de ton Eucharistie, prions le Seigneur.

Refrain :kyrie eleison

Evêque : Seigneur Jésus, toi qui écoutes toujours avec bienveillance les prières que nous formulons humblement avec confiance, répands sur nous tes bénédictions et donne-nous ta paix, toi qui règnes pour les siècles des siècles.

 AMEN

 RITE DE BENEDICTION DE L’AUTEL 

R. Comment ne pas te louer, comment ne pas te louer, comment ne pas te louer Seigneur Jésus ! Comment ? Comment ? 

1. Quand je regarde autour de moi Je vois ta gloire, Seigneur Jésus, je te bénis. Comment ne pas te louer…

2. Quand je regarde autour de moi Je vois mes frères, Seigneur Jésus, merci pour eux. Comment ne pas te louer…

 Evêque:  

Frères bien-aimés, notre communauté s'est rassemblée dans la joie pour la bénédiction de cet autel. Participons d'un cœur attentif à cette liturgie, et demandons à Dieu de regarder avec bienveillance les présents que l'Eglise y disposera, et de faire de nous-mêmes une éternelle offrande à sa gloire. 

Silence

 Tu es béni, Seigneur notre Dieu,

toi qui as accepté pour le salut du genre humain

le sacrifice offert par le Christ sur l'autel de la croix,

toi qui, d'un cœur paternel,

rassembles ton peuple à la table du Christ

pour qu'il célèbre son mémorial.

 Regarde donc, Seigneur, cet autel

que nous avons préparé pour la célébration de tes mystères:

qu'il soit le centre de notre louange et de notre action de grâce;

qu'il soit l'autel où nous offrirons le sacrement du sacrifice du Christ;

qu'il soit la table ou nous partagerons le pain de vie, où nous boirons la coupe de l'unité;

qu'il soit la fontaine ou jaillira sans fin pour nous l’eau du salut.

 Fais qu'approchant du Christ, pierre vivante,

nous devenions en lui un temple saint,

et que nous offrions sur l'autel de notre cœur,

à la louange de ta gloire,

le sacrifice spirituel d'une vie qui te plaise.

 Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

 AMEN

 Aspersion et encensement de l'autel.

Chant : li Bramaire SI LAUDE MARIA

On s’assoit

Chant: tu fais ta demeure en nous

R. Tu es là présent, livré pour nous.
Toi le tout-petit, le serviteur.
Toi, le Tout-Puissant, humblement tu t’abaisses.
Tu fais ta demeure en nous Seigneur.

1. Le pain que nous mangeons, le vin que nous buvons,
C’est ton corps et ton sang,
Tu nous livres ta vie, tu nous ouvres ton cœur,
Tu fais ta demeure en nous Seigneur.

2. Par le don de ta vie, tu désires aujourd’hui
Reposer en nos cœurs,
Brûlé de charité, assoiffé d’être aimé,
Tu fais ta demeure en nous Seigneur.

3. Unis à ton Amour, tu nous veux pour toujours
Ostensoirs du Sauveur,
En notre humanité, tu rejoins l’égaré,
Tu fais ta demeure en nous Seigneur.

Disposition de l’autel.

PROCESSION DES OFFRANDES

Musique : Offerte

Quête

Les dons sont portés par les représentants de ceux qui ont participé aux travaux (bénévoles, mécènes, artisans)

PREPARATION DES DONS

Tu es béni, Seigneur, Dieu de l'univers : nous avons reçu de ta bonté le pain que nous te présentons, fruit de la terre et du travail des hommes ; il deviendra pour nous le pain de la vie.

Béni soit Dieu, maintenant et toujours !

Comme cette eau se mêle au vin pour le sacrement de l'Alliance, puissions-nous être unis à la divinité de celui qui a voulu prendre notre humanité.

 Tu es béni, Seigneur, Dieu de l'univers : nous avons reçu de ta bonté le vin que nous te présentons, fruit de la vigne et du travail des hommes ; il deviendra pour nous le vin du Royaume éternel.

Béni soit Dieu, maintenant et toujours !

Le cœur humble et contrit, nous te supplions, Seigneur, accueille-nous : que notre sacrifice, en ce jour, trouve grâce devant toi, Seigneur notre Dieu.

 Lave-moi de mes fautes, Seigneur, et purifie-moi de mon péché.

 On se lève

 Prions ensemble, au moment d'offrir le sacrifice de toute l'Eglise.

Pour la gloire de Dieu et le salut du monde.

 Prière sur les offrandes :

Accorde-nous, Seigneur, nous t'en prions, de participer dignement à ces mystères, car chaque fois qu'est célébré ce sacrifice en mémorial, c'est l'œuvre de notre rédemption qui s'accomplit. Par le Christ, notre Seigneur.

AMEN

 Le Seigneur soit avec vous

Et avec votre esprit

Elevons notre cœur

Nous le tournons vers le Seigneur

Rendons grâce au Seigneur notre Dieu

Cela est juste et bon

 PREFACE

(PREFACE DE LA DEDICACE) Vraiment, il est juste et bon pour ta gloire et notre salut, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, Seigneur, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant par le Christ notre Seigneur. Dans la maison visible que tu nous as donné de construire, en ce lieu où tu ne cesses d’accueillir ta famille dans son pèlerinage vers toi, tu nous offres le signe et la réalité admirables du mystère de ta communion avec nous. Ici, tu construis pour toi le temple vivant que nous sommes ; et tu fais grandir l’Eglise, répandue dans le monde, à la mesure du Corps du Seigneur, pour qu’elle devienne, en plénitude, vision de paix, cité céleste, Jérusalem. C’est pourquoi, avec la multitude des bienheureux, nous te louons, nous te bénissons et nous te glorifions dans le temple de ta gloire, en proclamant : Saint ! Saint ! Saint,

 Sanctus, Sanctus, Sanctus Dóminus, Sanctus Dóminus, Deus Sábaoth!

Pleni sunt caeli et terra glória Tua. Hosánna in excélsis!

Benedictus qui venit in nómine Dómini. Hosánna in excélsis! 

PRIERE EUCHARISTIQUE N°3

C'est pourquoi nous voici rassemblés devant toi, Dieu notre Père, et, dans la communion de toute l'Église, nous célébrons le jour où le Christ est ressuscité d'entre les morts. Par lui, que tu as élevé à ta droite, nous te supplions de consacrer toi-même les offrandes que nous apportons :...

+

... Sanctifie-les par ton Esprit pour qu'elles deviennent le corps et le sang de ton Fils, Jésus Christ, notre Seigneur, qui nous a dit de célébrer ce mystère.

 La nuit même où il fut livré, il prit le pain, en te rendant grâce il dit la bénédiction, il rompit le pain, et le donna à ses disciples, en disant : « Prenez, et mangez-en tous : ceci est mon corps livré pour vous. » De même, après le repas, il prit la coupe, en te rendant grâce il dit la bénédiction, et donna la coupe à ses disciples, en disant : « Prenez, et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l'Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela en mémoire de moi. »

 Proclamons le mystère de la foi : Gloire à toi qui étais mort, gloire à toi qui es vivant, notre Sauveur et notre Dieu: viens, Seigneur Jésus!

 En faisant ainsi mémoire de ton Fils, de sa Passion qui nous sauve, de sa glorieuse résurrection et de son Ascension dans le ciel, alors que nous attendons son dernier avènement, nous t'offrons, Seigneur, en action de grâce, ce sacrifice vivant et saint.

 Regarde, nous t'en prions, l'oblation de ton Église, et daigne y reconnaître ton Fils qui, selon ta volonté, s'est offert en sacrifice pour nous réconcilier avec toi. Quand nous serons nourris de son corps et de son sang, et remplis de l'Esprit Saint, accorde-nous d'être un seul corps et un seul esprit dans le Christ.

 Que l'Esprit Saint fasse de nous une éternelle offrande à ta gloire, pour que nous obtenions un jour l'héritage promis, avec tes élus : en premier lieu la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu, avec saint Joseph, son époux, les bienheureux Apôtres, les glorieux martyrs, saint François d’Assise, saint Sébastien et tous les saints, qui ne cessent d'intercéder auprès de toi et nous assurent de ton secours.

 Et maintenant nous te supplions, Seigneur : par le sacrifice qui nous réconcilie avec toi, étends au monde entier le salut et la paix. Affermis ton Église, en pèlerinage sur la terre, dans la foi et la charité, en union avec ton serviteur notre pape François et notre évêque Jean-Philippe, l'ensemble des évêques, les prêtres, les diacres, et tout le peuple que tu as racheté.

 Écoute, en ta bonté, les prières de ta famille, que tu as voulu rassembler devant toi. Dans ta miséricorde, ramène à toi, Père très aimant, tous tes enfants dispersés. 

 Pour nos frères et sœurs défunts, et pour tous ceux qui ont quitté ce monde et trouvent grâce devant toi, nous te prions: en ta bienveillance, accueille-les dans ton royaume, où nous espérons être comblés de ta gloire, tous ensemble et pour l'éternité, par le Christ, notre Seigneur, par qui tu donnes au monde toute grâce et tout bien

 Par lui, avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l'unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles. Amen

 NOTRE PERE

Praecéptis salutáribus móniti, et divína institutióne formáti audémus dicere :

 Pater noster, qui es in coelis : sanctificétur nomen tuum; advéniat regnum tuum; fiat volúntas tua, sicut in coelo, et in terra. Panem nostrum cotidiánum da nobis hódie; et dimitte nobis débita nostra, sicut et nos dimittimus debitóribus nostris; et ne nos indúcas in tentatiónem; sed libera nos a malo.

 Délivre-nous de tout mal, Seigneur, et donne la paix à notre temps : soutenus par ta miséricorde, nous serons libérés de tout péché, à l'abri de toute épreuve, nous qui attendons que se réalise cette bienheureuse espérance : l'avènement de Jésus Christ, notre Sauveur.

 Car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire pour les siècles des siècles !

 Seigneur Jésus Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » ; ne regarde pas nos péchés mais la foi de ton Église; pour que ta volonté s'accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l'unité parfaite, toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen.

 Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous. Et avec votre esprit.

 Dans la charité du Christ, donnez-vous la paix. 

 FRACTION DU PAIN

Chant: Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde, Prends pitié de nous.

Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde, Prends pitié de nous.

Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde, donne-nous la paix. 


Voici l'Agneau de Dieu, voici celui qui enlève les péchés du monde. Heureux les invités au repas des noces de l'Agneau !

Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir ; mais dis seulement une parole, et je serai guéri.

Que le corps du Christ me garde pour la vie éternelle. Que le sang du Christ me garde pour la vie éternelle.

 COMMUNION

Chant : Bramaire Signore delle cime

Musique 

 PRIERE APRES LA COMMUNION

Evêque :  Répands en nous, Seigneur, ton Esprit de charité, afin d'unir dans un même amour ceux que tu as nourris du même pain du ciel. Par le Christ, notre Seigneur.

AMEN

 ANNONCES

 BENEDICTION ET ENVOI

Le Seigneur soit avec vous.

Et avec votre esprit.

Que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père, et le Fils et le Saint-Esprit.

Amen.

Allez dans la paix du Christ

Nous rendons grâce à Dieu.

 PRIERE A LA MADONE DU SINCAIRE

L’évêque, le clergé et le prieur se placent dans l’allée centrale et se tournent vers l’autel de la Madone

Je vous salue…

Le prieur : Notre-Dame du Sincaire

Tous : Priez pour nous

Chant : Bramaire Magnificat de Saint-Martin-Vésubie

 Pendant le chant les pénitents sortent en procession vers la sacristie suivis du prieur et du clergé.

Quand on arrive dans la sacristie :

(Prière des pénitents bleus) Dieu Très Haut et glorieux, viens éclairer les ténèbres de mon cœur, donne-moi une foi droite, une espérance solide et une parfaite charité. Donne-moi de sentir et de connaître, afin que je puisse l’accomplir, ta volonté sainte qui ne saurait m’égarer. AMEN

 

 

 

mardi 22 octobre 2024

Le Van Loo retrouve sa place

 On s’achemine doucement vers la fin du chantier de restauration de la chapelle du St Sépulcre, aujourd’hui le retable de Van Loo, l’Assomption de la Vierge, a retrouvé sa place au chevet de l’édifice. Sous le regard attentif de Luc Thevenon, conservateur délégué du mobilier historique des Alpes-Maritimes et grand spécialiste de cette toile, le tableau emblématique de la Société du St Sépulcre de Nice est sorti des réserves pour être à nouveau exposé au public.





Nous espérons la rouverture au public pour les fêtes de Noël… 


jeudi 10 octobre 2024

Dernières tâches avant la rouverture

 Le 15 septembre dernier les pénitents bleus de Nice et les amis de la confrérie se sont réunis autour de leur prieur, le frère Sébastien Richard, et de M. l’abbé Bottin, délégué épiscopal aux confréries, pour découvrir la chapelle enfin restaurée après plus de quatre années de travaux.

Si l’essentiel est achevé et si les peintures d’Emmanuel Costa resplendissent à nouveau, il reste encore de nombreux ajustements à réaliser. 


Les cadres restaurés et redorés attendent les toiles remisées dans les réserves.


La mise en lumière des coupoles et de La Tribune nécessite encore des ajustements.


Le maître-autel n’est pas encore remonté et les autels latéraux ne sont pas achevés.

Le banc des prieurs et les stalles ont retrouvé leurs couleurs d’origine mais quelques corrections sont nécessaires.

La peinture du vestibule est presque achevée.

Malgré la joie de pouvoir enfin célébrer dans la chapelle force est de constater qu’il reste encore de nombreux ajustements à réaliser et ces travaux nécessitent le maintien de la fermeture de l’édifice au public au moins jusqu’en décembre prochain.



jeudi 26 septembre 2024

Journée mondiale du Rosaire à Nice

 Chapelle de la MISERICORDE (pénitents noirs / Cours Saleya NICE)

JOURNEE MONDIALE DU ROSAIRE 

LUNDI 7 OCTOBRE 2024

En présence des Pénitents Noirs et Blancs de Nice

8h30 Ouverture de la Chapelle, accueil 9h00 Office des Laudes

9h30 Récitation du Chapelet

10h30 Eucharistie

11h40 0ffice du milieu du jour

12h00 Angélus

13h30 Reprise avec quelques chants

14h00 Exposition du Saint Sacrement

15h00 Causerie sur le Chapelet par le Père Dominicain Antoine Marie BERTAUD 16h00 Récitation du Chapelet commenté par le Père Antoine-Marie

18h00 Office des Vêpres présidé par Monseigneur Jean-Philippe NAULT, Evêque de Nice 18h30 Exposition du Saint Sacrement

20h30 Office des Complies

21h Salve Regina



mercredi 11 septembre 2024

800éme anniveraire des stigmates de St François

 

Extrait de la Legenda Maior écrite par St Bonaventure en 1260

CHAPITRE XIII. DES STIGMATES SACRES.

L'homme angélique, François, avait coutume de ne jamais se reposer dans le bien. Semblable aux esprits célestes de l'échelle de Jacob, il montait en tout temps vers Dieu ou descendait vers le prochain. Il avait appris à organiser prudemment le temps qui lui était accordé pour amasser des mérites, et il en consacrait donc une partie à faire son labeur auprès des hommes, et l'autre aux paisibles ravissements de la contemplation.

Lors donc que, selon les besoins des lieux et du temps, il s'était employé au salut des autres, il abandonnait les agitations de la foule et se retirait dans la solitude et la retraite, afin de se consacrer à Dieu pour secouer la poussière amassée dans ses rapports avec le monde. C'est ainsi que, deux ans avant sa mort, après de nombreux travaux, il fut conduit par la providence divine, en un lieu fort élevé, appelé la montagne de La Verne. Ayant commencé un carême qu'il avait coutume de faire en l'honneur de l'archange saint Michel, il ressentit dans sa contemplation toute céleste une grande douceur jusqu'alors inconnue : la flamme des saints désirs l'embrasa avec ardeur et il sentit plus que jamais la présence divine. Il s'élevait à une hauteur extraordinaire, non comme quelqu’un qui s’effraie de la majesté suprême et qui craint sa gloire, mais comme un serviteur fidèle et prudent qui ne désire que connaître la volonté de Dieu et qui brûle de s'y conformer sans réserve.

Il lui fut donc révélé qu'il devait ouvrir le livre de l'Évangile et que Jésus-Christ lui ferait connaître ce que Dieu attendait de lui. Après avoir prié d'abord avec une grande dévotion, il prit sur l'autel le livre sacré des Evangiles, et il le fit ouvrir au nom de la sainte Trinité par son compagnon, un homme plein de l'amour de Dieu et vraiment saint. Celui-ci l'ouvrit par trois fois, et à chaque fois on tombait sur le récit de la Passion du Seigneur. François, rempli de l'esprit de Dieu, comprit donc qu'après avoir imité Jésus-Christ dans les travaux de la vie active, il devait, avant de quitter ce monde, se rendre semblable à lui en embrassant les souffrances et les douleurs de sa Passion.

Alors que son corps était déjà très faible à cause de l'extrême austérité de sa vie passée à porter la croix, il ne s’effraya point mais s'anima avec plus de courage encore à souffrir le martyre. L'incendie d'amour dont il était dévoré pour le doux Jésus avait pris une nouvelle vigueur: il se répandait en étincelles brûlantes et en flammes dévorantes, et les eaux les plus fortes n’auraient pu éteindre une charité si puissante.

Transporté ainsi par la force des désirs séraphiques, il s'élevait vers son Dieu et un matin la tendresse de sa compassion l'a transformé en Celui que l’amour infini attacha à la croix.

C'était vers la fête de l'Exaltation de la sainte Croix, pendant qu'il priait sur le versant de la montagne, il vit descendre du haut du ciel un séraphin ayant six ailes enflammées et resplendissantes. Il vola rapidement vers l'homme de Dieu, et demeura proche de lui sans toucher la terre. Alors entre les ailes du séraphin apparut un homme crucifié; ses mains et ses pieds étaient étendus et attachés à une croix. Deux de ses ailes étaient levées au-dessus de sa tête, deux autres étaient étendues pour voler, et les deux dernières couvraient son corps. A cette vue, François demeura dans un grand étonnement, et son cœur éprouvait un sentiment de joie mêlée de tristesse. Il se réjouissait d'un spectacle si admirable, où le Seigneur, sous la forme d'un séraphin, contemplait son serviteur, mais en même temps son âme était transpercée d'un glaive de compassion douloureuse de le voir ainsi cloué à la croix.

Une vision si extraordinaire le jetait aussi dans une anxiété profonde, car il savait que les douleurs de la Passion n'était en aucune façon compatible avec l'immortalité d'un esprit séraphique. Enfin il comprit, par une lumière du Ciel, que la divine Providence lui avait fait connaître cette vision pour lui apprendre, à lui, l'ami de Jésus-Christ, que c'était, non par le martyre du corps, mais par un embrasement sans réserve de l'âme, qu'il devait se transformer en image du Sauveur crucifié.

Alors que la vision disparaissait, François avait son cœur rempli d'une grande force, et sur son corps étaient imprimées des traces admirables. Car aussitôt commencèrent à apparaître dans ses mains et dans ses pieds les marques des clous, telles qu'il les avait vues tout-à-l'heure dans l'homme crucifié qu'il avait contemplé. Ses mains et ses pieds semblaient transpercés de ces clous; leurs têtes apparaissaient à l'intérieur des mains et sur les pieds, et l'on voyait sortir leurs pointes à la partie opposée. Les têtes étaient noires et rondes, et les pointes longues et comme recourbées avec effort; après avoir transpercé la chair elles demeuraient tout-à-fait distinctes. Son côté droit portait aussi l'empreinte d'une cicatrice rouge, comme s'il eût été percé d'un coup de lance, et souvent le sang coulait abondamment de cette plaie et tous les vêtements du saint en étaient pénétrés.

Le serviteur de Jésus-Christ, voyant imprimés d'une manière si parfaite en son corps les stigmates du Sauveur, comprit immédiatement combien il lui serait difficile de les cacher à ceux au milieu desquels il vivait, et pourtant il ne voulait pas révéler les secrets de son Seigneur. C'est dans le tourment et avec inquiétude qu'il se demandait s'il convenait de faire connaître ou de taire la vision qu'il avait eue. Il appela alors quelques frères et, leur parlant en termes généraux, il leur expliqua ses doutes et leur demanda conseil. Éclairé par la grâce l'un d'entre eux comprit, malgré la prudence dans les paroles de François, que celui-ci avait été témoin de choses merveilleuses et que c'était la cause de l'état extraordinaire où il paraissait être maintenant. Il lui dit: «Ce n'est pas uniquement pour vous, mon frère, mais aussi pour les autres, que les secrets du Ciel vous ont été manifestés. Craignez d'être accusé, au jour du jugement, d'avoir enfoui le talent qui vous a été confié, si vous cachez ce qui vous a été donné pour l'utilité de plusieurs.» Le saint touché de ces paroles, rapporta alors avec beaucoup de crainte toute la vision dont il avait été favorisé, et il ajouta que celui qui lui était apparu lui avait dit certaines choses qu'il ne confierait jamais durant sa vie à aucun homme. Sans doute, ces secrets du Séraphin crucifié sont de ces paroles qu'il n'est point permis à l'homme de redire.

Alors que l'amour de Jésus-Christ avait transformé en sa ressemblance celui qui en était pénétré, les quarante jours consacrés à la solitude s'achevèrent. La solennité de l'archange saint Michel arriva et l'homme angélique, François, descendit alors de la montagne en portant avec lui l'image de son Seigneur crucifié, image non gravée sur la pierre ou le bois par la main d'un artisan, mais imprimée en sa chair par le doigt du Dieu vivant. Cependant, comme il est bon de cacher le secret du Roi, l'homme qui en avait été rendu participant, s'efforçait de dérober aux yeux de tous, autant qu'il le pouvait, ces signes sacrés. Mais comme il appartient à Dieu de révéler pour sa gloire les merveilles de sa puissance, après avoir imprimé secrètement en François les stigmates, il fit par eux plusieurs miracles connus de tout le monde, afin de montrer par l'éclat de ces prodiges combien la force cachée dans ces traces de son amour était admirable.

En effet, une peste très-violente s'était répandue dans la province de Riéti, et elle ravageait cruellement, malgré tous les remèdes, les brebis et les bœufs. Un homme craignant Dieu fut averti en songe d'aller en toute hâte à l'ermitage des Frères mineurs, d'y demander l'eau où le serviteur de Dieu, François, qui y demeurait alors, s'était lavé les mains et les pieds, et d'en arroser les animaux. Cet homme se leva donc de grand matin et se rendit à l'ermitage. Il parvint à obtenir de cette eau discrètement par l'intermédiaire des compagnons de François. Il en répandit sur les brebis et les bœufs malades, étendus sans force et languissants. A peine ces animaux en eurent-ils été touchés qu'ils se levèrent comme ils avaient coutume de le faire, et s'en allèrent à leurs pâturages comme si jamais ils n'eussent éprouvé aucune maladie. Ainsi le contact de ces blessures sacrées avait donné à cette eau la vertu admirable de dissiper et de mettre en fuite une maladie pestilentielle.

Avant que le saint eût séjourné à la montagne de La Verne, il s'y formait habituellement des nuages qui se déversaient en grêle et en orages violents, apportant la désolation dans les campagnes environnantes. Mais depuis cette apparition bienheureuse la grêle cessa entièrement, non sans causer l'admiration des habitants de la région. Ainsi le ciel lui-même, chassant les tempêtes habituelles pour trouver la paix, manifesta l'importance de cette vision céleste et la vertu des stigmates reçus eu cette circonstance.

Il arriva aussi à François, alors qu'il avait pris la route en plein hiver avec l'aide d'un pauvre paysan qui lui prêta un âne à cause de la faiblesse à laquelle il était réduit, de s'arrêter sous un rocher formant une espèce de voûte pour y passer la nuit en se protégeant de la neige et des ténèbres qui l'empêchaient d'aller jusqu'au couvent. C'est alors qu'il entendit son pauvre compagnon pousser des gémissements plaintifs et se tourner d'un côté et de l'autre à cause du froid qui l'empêchait de dormir. Ses vêtements, trop légers, ne parvenaient à le protéger contre le froid et ses rigueurs. Le saint, tout brûlant de l'ardeur du divin amour, étendit sa main sur cet homme, et, chose admirable, à peine cette main sacrée, qui portait en elle l'incendie d'un feu tout séraphique, eut-elle touché le pauvre, que le froid l'abandonna; il ressentit intérieurement et extérieurement une chaleur aussi forte que si une flamme sortant d’un foyer l'eut réchauffé. Fortifié en son esprit et en son corps, il se reposa au milieu des rochers et de la neige avec plus de bonheur qu'il n'avait jamais fait dans sa maison, comme il l'assurait lui-même.

Ainsi des témoignages véridiques nous montrent en ces stigmates vénérables l'action de Celui dont les œuvres purifient, illuminent et enflamment. Ils ont purifié en dissipant la peste, illuminé en rendant le calme aux éléments, et enflammé en répandant d'une manière admirable la chaleur dans les corps.

Après la mort de François, d'autres prodiges plus éclatants encore confirmèrent la même chose.

De son côté il s'efforçait avec le plus grand soin de cacher aux hommes ce trésor qu'il avait trouvé dans le champ du Seigneur. Depuis cet événement il tenait presque toujours, ses mains enveloppées et ses pieds couverts de chaussures; mais ils ne put dérober entièrement aux yeux d’un certain nombre ces signes augustes.

Plusieurs frères, hommes vraiment dignes de foi par leur sainteté éminente, les virent avant la mort du saint, et, pour enlever tout doute à ce sujet, ils affirmèrent sous serment s'être convaincus de leur réalité en les touchant. Plusieurs cardinaux unis à François par les liens d'une étroite amitié en furent également témoins, et ils en confirmèrent la vérité non-seulement par leurs paroles, mais encore par leurs écrits; car les proses, les hymnes, les antiennes composées par eux en son honneur renfermaient les louanges des stigmates sacrés. Le souverain Pontife Alexandre IV, prêchant un jour au peuple devant plusieurs frères et devant moi, assura les avoir vus de ses yeux.

A la mort du saint, plus de cinquante frères les virent encore, et avec eux Claire, la très-pieuse vierge du Seigneur, ses religieuses et une foule innombrable d'hommes du monde, dont plusieurs les baisèrent avec des sentiments de respect et de tendre dévotion, et les touchèrent de leurs mains afin d'en rendre un témoignage plus assuré.

Pour la blessure du côté, il la cacha avec tant de soin que jamais personne ne put la voir, si ce n'est à la dérobée. Ainsi, un frère qui avait coutume de lui donner les soins les plus empressés, l'ayant amené par une pieuse ruse à quitter sa tunique sous prétexte de la laver, ce frère, dis-je, regardant attentivement, vit la plaie, y porta rapidement les doigts et put en mesurer la grandeur. En usant d'une ruse semblable, le vicaire du saint put la voir de même. Mais le frère qui lui était donné pour compagnon, homme d'une grande simplicité, ayant à le soutenir à cause de ses infirmités, avança la main sous son capuce et la plaça sans y faire attention sur cette plaie sainte, ce qui causa à François la plus vive douleur. Alors il fit faire des vêtements de dessous montant jusqu'aux aisselles afin de la tenir toujours cachée. Mais les religieux chargés de laver ses vêtements ou sa robe, les trouvant empreints de sang, connaissaient ainsi d'une manière indubitable le mystère qu'il s'efforçait de dérober à tous les regards, mystère que la mort de François leur permit, aussi bien qu'à une foule innombrable, de contempler à découvert et de vénérer.

Et maintenant, ô vaillant soldat du Christ, porte donc les armes de ton Chef invincible. Ainsi protégé et défendu, tu surmonteras tous tes ennemis. Porte l'étendard du Roi tout-puissant, et à sa vue tous les membres de sa divine armée se sentiront animés au combat. Porte le sceau du Pontife suprême, et tes paroles et tes actions seront regardées de tous comme des paroles de vérité, comme des actions irrépréhensibles. Aujourd'hui que tu es marqué des stigmates du Seigneur Jésus, nul ne doit plus te contrister, mais tous les serviteurs du Christ doivent t'environner de leurs hommages et de leur amour.Ces signes, dont la vérité ne repose plus seulement sur deux ou trois témoins, ce qui serait assez d'ailleurs, mais sur l'autorité surabondante d'une multitude sans nombre, ces signes, témoignages irrécusables de Dieu manifestés par toi et en ta personne, enlèvent tout prétexte à l'incrédulité, car ils confirment les enfants du Seigneur dans la foi, ils les remplissent de l'espérance et les embrasent du feu de la charité. Maintenant est accomplie la vision qui te fut montrée dès le commencement, et où l'on t'annonçait que, lumière brillante du Christ, tu serais revêtu d'armes célestes, de l'étendard de la croix et de ses insignes glorieux. Déjà aux premiers temps de ta conversion la vue du Sauveur crucifié avait transpercé ton âme d'un glaive de douleur et de compassion, et les paroles parties alors du haut de la croix comme du trône sublime de Jésus-Christ, comme de son propitiatoire mystérieux, ces paroles, dis-je, confirmées par ta bouche sacrée, sont aujourd'hui pour nous une vérité incontestable.

Et cette croix que, dans la suite de ta vie sainte, frère Silvestre vit sortir miraculeusement de ta bouche, ces deux glaives en forme de croix transperçant tes entrailles et montrés au vénérable frère Pacifique, toi-même élevé dans les airs les bras étendus et apparaissant à Monald, cet homme angélique, alors qu'Antoine prêchait sur la croix, toutes ces merveilles, nous le croyons aujourd'hui, sont réelles; elles furent manifestées par le Ciel, et non le fruit d'une vaine imagination. Enfin, cette vision où, vers la fin de ta vie, le Seigneur te montra en une même personne le sublime Séraphin et l'humble Sauveur crucifié allumant un incendie en ton âme et imprimant ses cicatrices sacrées en ton corps, afin d'offrir au inonde comme un nouvel ange s'élevant du côté de l'Orient et portant en lui-même le signe du Dieu vivant; cette vision, dis-je, affermit celles qui l'ont précédée, et leur emprunte à son tour un témoignage de vérité. Voilà sept fois déjà que la croix de Jésus-Christ est révélée à tes yeux ou en ta personne. Les six premières apparitions ont été comme autant de degrés pour arriver à la septième, où tu goûtes enfin le repos. En effet, cette croix manifestée à tes regards au commencement de ta conversion et embrassée avec ardeur, cette croix portée dans la suite en toi-même sans interruption par une vie vraiment parfaite, et présentée comme un modèle au reste des hommes, nous a appris avec une évidence incontestable que tu étais parvenu enfin au sommet de la. perfection évangélique. Et cette manifestation de la sagesse chrétienne gravée dans la poussière de ta chair, nul homme vraiment pieux ne la rejettera, nul fidèle véritable ne l'attaquera, nul cœur sincèrement humble ne la méprisera. C'est l’œuvre même du Ciel; elle mérite d'être acceptée sans réserve.

lundi 2 septembre 2024

Décès de Yann Duvivier

 Le prieur de la Société du Saint Sépulcre 

Et les pénitents bleus de Nice

Ont la douleur de vous faire connaître le rappel à Dieu de 

Yann Duvivier

Pénitent blanc de Nice

Qui a fidèlement ouvert notre chapelle aux visiteurs et tenu l’accueil tous les mardis après-midi depuis 2011 jusqu’à sa fermeture pour travaux en 2020.




mardi 6 août 2024

Reprise des activités de la confrérie

COMMUNIQUE DE M. LE PRIEUR 


Après plus de quatre années de fermeture pour travaux, la chapelle est désormais de nouveau utilisable pour les célébrations. La confrérie des pénitents bleus reprendra donc ses activités à partir de la rentrée de septembre. 

Le Dimanche 15 septembre les pénitents bleus de Nice et leurs proches sont conviés à un après-midi de célébration et de réflexion pour envisager les modalités de reprise et de réouverture de la chapelle du Saint-Sépulcre.

Ce sera aussi l’occasion de méditer sur la figure de notre père François d’Assise, notre patron, puisque nous célébrerons le 800eme anniversaire de l’impression du sceau du Crucifié dans sa chair. Nous nous confierons solennellement à sa protection.

Merci de réserver la date, un programme détaillé suivra.

La rouverture de la chapelle au public n’est pas encore programmée.

Bon été à chacun

Fr. Sébastien RICHARD, Prieur SSS






lundi 29 juillet 2024

Ma foi n’est pas un jeu…

 Il est de bon ton de ridiculiser la foi des catholiques. Statues déboulonnées, croix effacées, lieux de culte profanés, rites ridiculisés, valeurs raillées… et pour parfaire le tableau, la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques qui choque des milliers de croyants qui n’avaient pourtant qu’une envie en allumant leur télé, celle de vivre un beau moment de concorde, d’unité et de paix. Alors maintenant il y en a marre, MA FOI N’EST PAS UN JEU!



mardi 23 juillet 2024

vendredi 19 juillet 2024

Signature de la convention pour le développement de la culture musicale niçoise

 Ce jeudi 18 juillet 2024 la chapelle du Saint-Sépulcre a servi d’écrin pour la signature de la convention de partenariat entre l’Academia Nissarda et l’association des fifres et tambours du Comté de Nice.


Sous le haut-patronage du prieur de la Société du St Sépulcre et des Pénitents Bleus de Nice, le président de l’Academia, M. Jean-Paul David, et le président des fifres et tambours, M. Jean-Paul Faraut, ont signé une convention destinée à défendre et promouvoir la culture musicale du Comté de Nice.

« De la même manière que les Niçois ont une façon particulière de parler, de manger ou de prier (cette façon est perpétuée et défendue par les confréries de pénitents du Comté), ils ont aussi une façon particulière de chanter et de faire de la musique » a rappelé M. Sébastien Richard, prieur des pénitents bleus. La musique fait partie d’une civilisation et cette convention vient rappeler à tous ce lien essentiel pour la préservation de notre culture niçoise. 


L’assistance était nombreuse malgré la chaleur étouffante de la place Garibaldi en plein cœur du mois de juillet, aux côtés des Soci de l’Academia et des musiciens, de nombreuses personnalités politiques et du monde de la culture étaient présentes dans la chapelle dont on a pu découvrir en avant-première la restauration presque achevée.


A l’issue de la cérémonie Mme Isabelle Visentin représentant Christian Estrosi a remis la médaille de la Ville de Nice au trésorier de la confrérie, M. Lucien Mari, pour souligner son engagement pour la promotion et La Défense du patrimoine niçois.






vendredi 7 juin 2024

La Chapelle du Saint-Sépulcre dans Nice-Matin

 Le 24 mai dernier, M. Éric CIOTTI est venu visiter le chantier de la chapelle du Saint-Sépulcre pour se rendre compte de l’utilisation des fonds octroyés par le Conseil Départemental dans le chantier en cours depuis 2019. À cette occasion un article est paru dans le Nice-Matin.



Nous tenons cependant à apporter un rectificatif à cet article pour ce qui concerne la prise en charge des financements des travaux

Lors de sa visite M. Éric CIOTTI est venu vérifier l’affectation des financements octroyés par le Conseil Départemental pour la restauration de la chapelle du Saint-Sépulcre mais l’ensemble du projet a été soutenu financièrement, outre le Conseil Départemental, par la Ville de Nice, la Région PACA, la DRAC, la fondation Sammartin Kulturstiftung de Vaduz et l’archiconfrérie des Pénitents Blancs de Nice

Nous espérons la fin du chantier pour le mois de juillet si les délais annoncés par l’architecte sont tenus.


vendredi 19 janvier 2024

20 janvier: Mémoire de St Sébastien, patron de la Ville de Nice

 Ô grand saint Sébastien, patron de notre cité et de notre confrérie, 
Toi qui n'as pas craint de défier un empereur impie au nom du Roi des rois, 
Toi qui as secouru et exhorté les chrétiens de Rome pendant les persécutions, 
Toi qui as assisté les malades, défendu les pauvres et visité les prisonniers, 
Toi qui, par amour du Christ as donné ta vie pour Lui sans craindre les flèches de la mort ; 

Comme nos aïeux nous te demandons de porter nos prières devant le Christ notre Seigneur pour nous libérer du péril des épidémies.

Soldat du Christ, assiste ceux qui se battent contre la maladie, 
Bouclier de l'Eglise, détourne le mal de nos maisons,
Martyr du Trés-Haut, intercède pour nous. AMEN


Cette année encore la fête de Saint Sébastien ne pourra être célébrée dans la chapelle du Saint-Sepulcre devant l’antique statue des Consuls car les travaux de restauration ne sont toujours pas terminés… plus de trois ans de retard dans la livraison du chantier! 
Les pénitents bleus de Nice se confient à votre prière pour que leur chapelle puisse enfin revivre et accueillir de nouveaux tous les Niçois dans la plus niçoise des églises de Nice.

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ATTENTION: CHAPELLE FERMEE POUR TRAVAUX


POUR VISITER NOTRE CHAPELLE:
La chapelle du St Sépulcre
(place Garibaldi - NICE (06300) - FRANCE)
propriété de la Société du St Sépulcre depuis sa construction en 1782, est accessible au public
Visites libres les mardis 8 et 15 avril, 6 mai et 3 juin de 14h30 à 17h. Pour les groupes: visites commentées sur réservation au 06 61 74 94 43

OFFICES LE PREMIER DIMANCHE DU MOIS SELON AGENDA