Chers frères et sœurs,
La rentrée scolaire est, chaque année, un moment important pour de nombreuses familles, pour les pénitents bleus cette période correspond aussi à la reprise des activités après la « coupure » du mois d’août.
Cette année la messe de rentrée a été retardée au premier dimanche d’octobre à cause de nombreuses dates importantes au cours du mois de septembre. J’invite d’ailleurs tous ceux qui le peuvent à venir à Saorge le 27 septembre pour la réinstallation officielle de la confrérie de ce village. C’est un moment rare que celui-ci où renaît une confrérie endormie depuis des décennies, il est probable que nous ne verrons pas des dizaines d’évènements similaires dans nos vies de pénitents.
La messe du 4 octobre dans notre chapelle sera aussi l’occasion de nous souvenir d’Oreste Galiano, notre regretté prieur, avec sa famille et ses amis. Là aussi je vous invite à vous rendre disponibles dans la mesure du possible.
Ne voulant pas m’avancer trop pour éviter les déceptions je vous annonce que l’année à venir sera probablement riche d’évènements importants pour notre confrérie.
Je vous demande de prier pour que l’Esprit Saint travaille à nos côtés afin de permettre de finaliser au mieux tous les projets qui engageront l’avenir de notre confrérie. Il y a neuf mois maintenant je vous avais invités à renouer avec la récitation régulière de l’office. Je sais que certains s’y sont plongés avec beaucoup de sérieux et je veux croire que toutes les bonnes nouvelles qui se profilent sont un fruit de notre prière assidue.
Le temps est loin maintenant où les pénitents bleus habitaient tous à proximité de la chapelle, où ils pouvaient se retrouver presque quotidiennement pour faire corps et prier ensemble aux pieds de Notre Dame du Sincaïre. Aujourd’hui les membres de la confrérie vivent aux quatre coins du département (et même au-delà), les moments où ils se rassemblent physiquement sont rares, cependant grâce à la pratique renouvelée de la récitation de l’office ils sont rassemblés à dates fixes, où qu’ils soient, par la prière commune. Alors continuons cet exercice spirituel fondamental pour notre confrérie, en ayant à l’esprit que par cette prière nous détruisons la distance, nous vivons en frères par delà l’espace qui nous sépare les uns des autres, et par delà le temps qui nous sépare de nos prédécesseurs depuis 1431.
Que la Madone du Sincaïre vous bénisse tous.
Sébastien RICHARD, prieur