vendredi 22 octobre 2010

Christian ESTROSI
Ministre chargé de l'Industrie
Maire de Nice
Président de Nice Côte d'Azur
vous prie de bien vouloir assister à l'inauguration de la
Place Jean-Paul II
Pape du 16 octobre 1978 au 2 avril 2005
suivie du dévoilement du buste de Sa Sainteté
Samedi 23 octobre à 10 h
Ex Place du Monastère de Cimiez
Nice

mercredi 20 octobre 2010

Terra Santa News (it) 15/10/10

L’intervention du Custode de Terre Sainte au Synode pour le Moyen-Orient

discours de Frère Pierbattista Pizzaballa, Custode de Terre Sainte

« Eminences et Excellences,Autorités et membres de ce Synode. En Terre Sainte, nous ressentons avec force la limite d’une perspective et d’une pastorale qui, trop souvent, partent des problèmes et de la situation plutôt que de la vocation des chrétiens et des Eglises de ces terres particulières et bénies (cf. Instrumentum laboris n° 6). Je crois en revanche que nous nous trouvons à une époque et en un lieu où il est nécessaire de repartir de la vocation propre des Eglises de Terre Sainte. Il me semble, du reste, que tel est le sens de l’invitation que le Saint-Père nous a adressée dans l’homélie inaugurale, lorsqu’il nous a demandé de faire nôtre le regard de Dieu qui voit cette terre d’en haut. Je voudrais dès lors, moi aussi, commencer mon intervention en faisant mémoire de la première manifestation de l’Eglise à Jérusalem le jour de la Pentecôte : « Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et d’Asie, de Phrygie et de Pamphylie, d’Égypte et de cette partie de la Libye qui est proche de Cyrène, Romains en résidence, tant Juifs que prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons publier dans notre langue les merveilles de Dieu ! " Tous étaient stupéfaits et se disaient, perplexes, l’un à l’autre : " Que peut bien être cela ?» (Ac 2, 9-12).
Ce rassemblement universel de toutes les langues à Jérusalem et leur rencontre en Dieu n’est pas seulement mémoire mais elle est aussi présent et avenir. Aujourd’hui comme alors, l’Eglise de Jérusalem naît et se développe avec une vocation et une ouverture universelle. Les Frères mineurs de la Custodie de Terre Sainte sont chaque jour les témoins émerveillés et –souvent – généreux ainsi que les promoteurs diligents du mouvement physique et spirituel qui porte des millions de personnes à revenir et à se retrouver à Jérusalem à la recherche du centre, du cœur, de la première source de la foi et de la vie chrétienne.Ad Intra : En tant que Communauté chrétienne qui vit en Terre Sainte, nous devons redécouvrir le fait d’être et de vivre sur les lieux des origines. Il ne s’agit cependant pas simplement et seulement de lieux. Nous sommes et nous vivons la mémoire vivante de l’Incarnation. Celle-ci n’est pas seulement intervenue dans le temps mais également dans un espace. Habiter avec vitalité cet espace est une vocation et un service rendu à l’Eglise tout entière. Il nous est alors demandé de récupérer et de développer cette conscience. Il faut que les pasteurs et les fidèles des Eglises de Terre Sainte développent une plus forte conscience de ces lieux que quelqu’un a qualifié de « cinquième Evangile ». Les Lieux Saints représentent une occasion importante d’évangélisation et de prière outre à représenter un point d’ancrage de l’identité chrétienne de la Terre Sainte. Jérusalem en particulier ne peut pas seulement être vue comme le résultat d’une lutte entre factions opposées. Elle est le point de départ et d’arrivée de la pérégrination de la foi de tout croyant au Christ et même de quiconque partage la foi d’Abraham. Les pèlerinages qui arrivent en Terre Sainte du monde entier, ainsi que la présence de fidèles juifs et musulmans autour de la même zone sacrée de la Cité Sainte apparaissent aux yeux de la foi comme une réalisation, même si elle est partielle, de la prophétie du rassemblement de tous les peuples sur le Mont Sion afin d’apprendre les voies du Seigneur et de marcher dans ses sentiers (cf. Is 2, 2-4, Mi 4, 2-4).Il est donc nécessaire d’accorder un soin renouvelé à la formation et à la catéchèse de ceux qui se préparent à devenir pasteurs et des fidèles afin que tous soient à la hauteur des défis que l’évangélisation et la mission présentent à notre époque et sur notre Terre. Une pastorale qui se concentre plus fortement sur la Parole de Dieu, étudiée, méditée et annoncée semble irremplaçable (cf. Instrumentum laboris, n° 8, 62-69). Les difficultés et même les interdictions que l’annonce explicite de l’Evangile rencontre dans nos terres ne doivent pas nous pousser seulement à conserver ce qui existe mais nous appellent comme personnes et comme communautés à être créatifs, capable d’un témoignage éloquent et incisif. Ad Extra : Les pèlerinages d’un côté, le caractère multiple – multilingue, multiracial et multi rituel – de l’Eglise de Terre Sainte de l’autre, nous demandent d’être une Eglise toujours plus communicative, hospitalière, ouverte aux autres et à l’autre. L’Eglise de Terre Sainte a toujours été minoritaire. Etre une minorité fait partie de notre identité et nous ne devons pas en faire un drame. Cette condition nous rappelle que nous ne sommes ni n’existons pour nous-mêmes mais pour entrer en relation avec ceux qui nous rencontrent et nous pousse à faire des propositions. A dire vrai, ceci se réalise. En effet, même si elle représente 1% de la population, l’Eglise, par ses œuvres, arrive à atteindre 5% des habitants.Permettez-moi ici de rappeler le service de la Custodie de Terre Sainte en matière d’éducation, d’assistance et de formation universitaire, offert non seulement aux chrétiens latins mais également aux fidèles des autres confessions et religions. Au cours de ces dernières années, la Custodie de Terre sainte s’est ouverte à la collaboration en vue de la pastorale de groupes de fidèles catholiques de langue hébraïque et d’immigrés (cf. Instrumentum laboris, n° 49-53). Les centres d’étude, de recherche et d’accueil et de communication sociale, fondés et soutenus par la Custodie, comme le Centre franciscain d’Etudes orientales du Caire, le Mémorial de Saint Paul à Damas, l’Institut Musical Magnificat, le Centre multimédia franciscain et la Faculté de Sciences bibliques et d’Archéologie de Jérusalem sont ouverts aux chrétiens de toute dénomination.Etre une minorité ne doit pas nous empêcher d’offrir un témoignage vibrant de foi et d’appartenance, de faire des propositions culturelles ouvertes et fortes, unique espace de confrontation possible sur notre Terre. Etre une minorité ne doit pas nous faire nous refermer mais nous pousser à l’ouverture sous de nouvelles formes créatives qui non seulement sont permises mais sont parfois même attendues par nos frères d’autres religions.L’engagement œcuménique est pour nous qui vivons en Terre Sainte d’abord et avant tout rencontre quotidienne de peuple, de frères et sœurs qui, par-delà les diversités, partagent le commun chemin chrétien et l’engagement partagé pour la paix (Instrumentum laboris, n° 82). Mais il est aussi l’expression quotidienne de la difficulté que les préjudices et l’histoire nous ont légué et qu’y, en Terre Sainte deviennent tangibles et concrets. En ce qui concerne le délicat et douloureux scénario politique, sans rentrer dans des questions délicates et jusqu’ici trop discutées y compris entre nous, je désire insister ici sur ce qui, même à nous-mêmes, n’est souvent pas clair, à savoir qu’il nous appartient à nous, chrétiens de Terre Sainte, qui ne revendiquons ni territoires ni positions de privilège à occuper, de conserver, maintenir visible et défendre jalousement sous toutes les formes possibles et dans tous les forums publics le caractère également chrétien de la Terre Sainte et de Jérusalem qui n’est pas toujours escompté et qui, peut-être, n’est pas toujours accepté ».

mercredi 13 octobre 2010

Synode des évêques pour le Moyen-Orient (10-24 octobre 2010)

Annoncée par Benoît XVI en septembre 2009, l'assemblée spéciale pour le Moyen-Orient du synode des évêques aura lieu du 10 au 24 octobre 2010, à Rome autour du thème "communion et témoignage".

L'Eglise catholique du Proche et du Moyen Orient

Les chrétiens rattachés à l'Eglise romaine et au Pape sont minoritaires en Orient par rapport aux Eglises orthodoxes, sauf au Liban (les maronites représentent 70 % des chrétiens) et en Irak (80 % des chrétiens).

1. L'Eglise Maronite
Les maronites sont répartis essentiellement au Liban avec une diaspora très importante de près de la moitié des fidèles. Créée à partir du couvent de Saint Maron (Apamée, Syrie), une petite communauté monastique syrienne s'installe au Ve siècle dans la montagne libanaise pour fuir l'hostilité des monophysites. Les croisades permettent aux maronites de sceller leur union avec Rome (1182). L'Eglise maronite est la seule Eglise orientale catholique qui n'est pas issue d'une dissidence d'une Eglise orthodoxe. En 1860, lors de massacres de maronites, ceux-ci ont fait appel au Pape pour qu'il intervienne, mais c'est la France qui a répondu et conduit l'Empire ottoman à reconnaître l'autonomie du pays. Le système politique confessionnel libanais débouchera sur deux guerres civiles sanglantes (1958 et 1975-1989) qui aboutiront aux accords de Taëf (1989). Ces accords, ont réduit les pouvoirs du Président (chrétien maronite) au profit de ceux du Premier ministre (musulman sunnite) et du Président de l'assemblée parlementaire (musulman chiite). L'Eglise, la hiérarchie religieuse et les ordres monastiques jouent un grand rôle économique et politique.
Effectif (en 2006) : 3.112.000 (dont deux tiers en diaspora)
Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient des Maronites (résidence : Bkerké, siège : Dimane, Liban): Nasrallah Cardinal Sfeir (1920, élu en 1986)

2. L'Eglise grecque-catholique ou melkite
Cette Eglise naît en 1724 de la scission de l'Eglise melkite qui regroupait les chrétiens de rite byzantin des patriarcats d'Antioche, d'Alexandrie et de Jérusalem fidèles au concile de Chalcédoine, lorsqu'un catholique fut élu patriarche d'Antioche par les chrétiens de Damas. On trouve des melkites dans tous les pays du Proche et Moyen-Orient, ils sont majoritaires parmi les catholiques en Syrie et en Israël.
Effectif (en 2006) : 1.350.200 (dont deux tiers en diaspora, 420.000 au Brésil)
Patriarche grec-melkite catholique d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem (siège: Damas, Syrie, depuis la cession d'Antioche par la France à la Turquie): Grégoire III Lahham (1933, élu en 2000)

3. L'Eglise chaldéenne catholique
L'Eglise chaldéenne est répartie surtout en Irak où elle majoritaire parmi les chrétiens (87% des 80% de catholiques). Dès le XIIIe siècle, sous l'impulsion de missionnaires dominicains et franciscains, de nombreux évêques assyriens se convertissent au catholicisme. Au fil du temps, l'Eglise chaldéenne (ainsi nommée depuis 1830) attire une majorité d'Assyriens. Les Chaldéens ont eu à souffrir de nombreuses persécutions qui firent des dizaines de milliers de victimes à la fin de la Première Guerre mondiale en Turquie.
Effectif (en 2006) : 351.000 (dont 190.000 en Irak, la diaspora est principalement répartie en France, Suède, Etats-Unis et Australie)
Patriarche chaldéen de Babylone (siège: Bagdad, Irak): Emmanuel III (Emmanuel-Karim Delly) (1927, élu le 3 décembre 2003).

4. L'Eglise copte catholique
Elle regroupe la grande majorité des catholiques d'Egypte (77% des 2,5% de catholiques du pays). La naissance d'une Eglise copte catholique ne s'est concrétisée qu'après les missions de capucins et franciscains en Egypte au XVIIe siècle. En 1895, le vicariat apostolique devient patriarcat.
Effectif (en 2006) : 265.500
Patriarche copte d'Alexandrie (siège: Le Caire, Egypte) : Antonios Naguib (1935, élu en 2006)

5. L'Eglise arménienne catholique
Cette Eglise, devenue catholique pendant les croisades, est ralliée à Rome depuis 1635 quand elle est constituée en patriarcat. Le génocide arménien de 1915 perpétré par les Turcs a également concerné les catholiques arméniens.
Effectif (en 2006) : 375 000 dont une très large majorité en diaspora (Etats-Unis, Canada, Europe dont 30 000 en France, Australie, Argentine, etc)
Patriarche arménien de Cilicie (siège: Beyrouth, Liban): Nersès Pierre XIX (1940, élu en 1999)

6. L'Eglise syrienne catholique
Cette Eglise, établie en patriarcat depuis 1783 et reconnue par le pape Pie VI (des tentatives antérieures eurent lieu dès 1656), ne représente que 12 % des catholiques de Syrie. Elle a aussi souffert des massacres perpétrés en Turquie contre les chrétiens à la fin de la Première Guerre mondiale.
Effectif (en 2006) : 132.000
Patriarche d'Antioche des Syriens (siège: Beyrouth, Liban): Mar Ignazio Youssef III Younan (1944, élu en 2009)

7. L'Eglise catholique de rite latin
Fondé en 1099, dans le contexte des Croisades, le Patriarcat latin a été restauré en 1847. Il englobe sous sa juridiction la Terre Sainte, le Liban, Chypre et la Jordanie (où ils constituent la majorité des catholiques). Le processus d'arabisation du patriarcat a été couronné en 1987 par l'élection d'un patriarche palestinien.
Effectif (en 2003) : 85.000
Patriarche latin de Jérusalem (siège : Jérusalem) : SB Mgr Mgr Fouad Twal (1940, a succédé à Mgr Michel Sabbah en 2008, dont il était le coadjuteur depuis deux ans).

vendredi 8 octobre 2010

AGENDA DE LA SOCIETE DU SAINT SEPULCRE




Dimanche 5 Novembre 2017
18h messe mensuelle
(pour les défunts de la SSS)
Chapelle St Sépulcre

Dimanche 3 décembre 2017
18h Office du temps de l’Avent
Chapelle St Sépulcre

Dimanche 7 janvier 2018
18h messe du temps de Noël
Chapelle St Sépulcre
Suivie du partage de la galette

Samedi 3 février 2018
Fête patronaleMesse à 10h30 (avec prise d'habit)

Dimanche 4 février 2018
Pas de messe mensuelle

Dimanche 4 mars 2018
18h Office du temps du Carême
Chapelle du St Sépulcre

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SEMAINE SAINTE 2018
Samedi 24 et
dimanche 25 mars 2018
Vente des rameaux à la chapelle avec les scouts de France
Les pénitents bleus doivent assurer une présence sur les stands 
le Samedi et le Dimanche de 10h à 18h : donnez vos disponibilités au prieur.

Dimanche 25 mars 2018
10h30 messe des Rameaux
Chapelle St Sépulcre

Jeudi 29 mars 2018
17h Office du Jeudi Saint
Avec les pénitents Blancs
Chapelle St Sépulcre

Vendredi 30 mars 2018
15h Chemin de Croix
Avec les pénitents Blancs
17h Office de la Mise au tombeau
Chapelle St Sépulcre
20h30 chemin de croix
avec Mgr l’évêque de Nice
Cathédrale

Dimanche 1er avril 2018
10h 30 Messe de Pâques
Avec les pénitents Blancs
Chapelle St Sépulcre
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Lundi 9 avril 2018
Pèlerinage de l'Annonciation à Cimiez


Dimanche 6 mai 2018
Pas de messe mensuelle
 
Samedi 5 et
dimanche 6 mai 2018
CONGRES de la MAINTENANCE
A Toulon
 
Mardi 8 mai 2018
Messe et procession de St Michel
10h église St Augustin
Avec la communauté italienne


Jeudi 31 mai 2018
20h45 à Gorbio
Procession du St Sacrement
 
Dimanche 3 juin 2018
Pas de messe mensuelle
 
Dimanche 1er juillet 2018
18h Messe mensuelle
Verre de l’amitié sur le balcon
à l’issue de la célébration
 
Dimanche 15 juillet 2018
(date à confirmer)
20h30 Fête ND du Mont Carmel
Rassemblement des confréries piémontaises et niçoises
A Cuneo
Nuit sur place et sortie culturelle le lendemain (programme à venir)
 
Samedi 28 juillet 2018
Notre-Dame du Très Haut
9h30 Col de la Bonette
Messe et procession
 
Dimanche 29 juillet 2018
Notre-Dame du Malonat
10h église du Gesù
Messe et procession
 
 Mardi 14 août 2018
20h30 office de l’Assomption
et procession nocturne
Avec les pénitents Blancs
A La Brigue
 
Mercredi 15 août 2018
Assistance statutaire de chaque pénitent bleu à la messe de l’Assomption

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ATTENTION: CHAPELLE FERMEE


POUR VISITER NOTRE CHAPELLE:
La chapelle du St Sépulcre
(place Garibaldi - NICE (06300) - FRANCE)
propriété de la Société du St Sépulcre depuis sa construction en 1782,
est FERMEE POUR TRAVAUX

AUCUN OFFICE DANS LA CHAPELLE JUSQU'A LA FIN DES TRAVAUX (janvier 2024). Seules les réunions de la confrérie se tiennent dans les salles annexes de la chapelle.

Pendant la fermeture de la chapelle, les pénitents bleus vous invitent à rejoindre la messe le premier dimanche de chaque mois chez les pénitents blancs de Nice (chapelle Ste Croix)